Au nord de la chaîne de montagnes, l’activité ardoisière a connu son heure de gloire, notamment à Gourin. En 1911, on ne comptait pas moins de 24 sites d’extraction et près de 5 000 personnes vivaient de cette activité. Plus tard, le développement du réseau ferroviaire et ensuite du réseau routier déplacent les centres traditionnels d’ardoisières situés dans le bassin de Châteaulin vers les Montagnes Noires. Dans les années 1950, la concurrence des ardoises d’Anjou et d’Espagne signe le déclin de celles du Centre-Bretagne. La dernière ardoisière a fermé ses portes en 2001. La Maison de la Géologie à Gourin rapporte ce passé industriel sous la forme de photos de sites miniers, d’ouvriers, de patrons carriers, d’archives administratives, d’outils de travail.
L’activité ardoisière en héritage
Randonnéesentre forêts, landes et marécages
Les Montagnes Noires composent un paysage singulier, entre forêts et landes, marécages et tourbières, assez différent des monts d’Arrée. Dans sa partie morbihannaise, son plus haut sommet se trouve à Gourin, au lieu-dit « Beg Minez Guernanic ». Vous êtes à 303 mètres d’altitude, face à un joli panorama. Le circuit des « carrières de Gourin » est une petite boucle très accessible de 10,5 km, offrant un beau point de vue sur les Montagnes Noires. Le parcours passe par le château de Tronjoly (XVIIIe) et son parc. La déconnexion sera aussi au rendez-vous sur le circuit des Crêtes (18 km). Le parcours débute à l’office de tourisme de Gourin, emprunte la voie verte n°7, ancienne voie de chemin de fer, sur 4 km. Il suit ensuite la ligne de crête des Montagnes Noires, ponctuée de superbes points de vue.
Le Roc’h an Ankou rocher de légendes bretonnes
En Bretagne, l’Ankou est représenté par un squelette portant une faux et il charrie les morts sur sa charrette. À son approche, certains signes permettent parfois de deviner qui sera emporté. Aucun Breton ne souhaite le rencontrer et, à sa simple évocation, les frissons parcourent l’assistance… Dans les Montagnes Noires, le Roc’h an Ankou (« Rocher de la mort ») est un rocher posé en équilibre sur un piton rocheux. Le lieu, situé à 240 mètres d’altitude environ, représente un point d’observation privilégié d’où se découvre un vaste panorama. Le site est l’objet de récits sur d’étranges accidents inexpliqués…. Laissez vagabonder votre imagination au rythme de vos pas sur cette terre de légendes. Mais, attention, on dit qu’on y entendrait parfois les grincements de roues de la charrette de l’Ankou. On dit aussi que le cheval du Roi Arthur y fut enchaîné pendant 17 ans…