




La chapelle Saint-Meldéoc était autrefois le siège d’une trêve de la très étendue paroisse de Guern. Son cimetière comme le catafalque du 17e siècle, entreposé dans le croisillon nord, attestent qu’à la différence d’autres simples chapelles, on pouvait y enterrer des morts.
Elle est dédiée à saint Meldéoc, évêque de Vannes, mort en 672 mais l’étymologie du nom du hameau "Locmeltro" reste débattue. Ce mot fait-il référence au saint évêque dont le nom aurait été déformé ? Ou alors, comme l’affirmait Job Jaffré, à un autre saint (Maël ou Mélar) confondu progressivement avec Meldéoc ? Selon Joseph Loth, il s’agirait plutôt d’un toponyme signifiant "vallon de la boule" en référence au mell beniguet, massue néolithique christianisée et conservée depuis très longtemps dans la chapelle.
L’existence d'une chapelle à cet endroit remonte au moins au 15e siècle comme en attestent les baies remployées dans les croisillons du transept et le chœur ainsi que les vestiges d’armoiries dans les verrières mentionnées par Rosenzweig en 1863. La nef daterait du 17e siècle, si l’on en croit la date portée sur une pièce de l’ancienne charpente, remployée sur un entrait de celle qui fut mise en place dans les années 1980. En 1728, une fontaine fut édifiée à proximité de la chapelle qui connut une importante campagne de travaux au siècle suivant. Le registre de baptême porte en effet la mention d’une nouvelle bénédiction de l’édifice en 1864, en présence de Mgr Jean Gazailhan, évêque de Vannes, de François Falquerho, recteur de Guern et de Louis Le Cam, désigné comme entrepreneur de la chapelle en question. Cette consécration correspond à la reconstruction du chevet et du transept, suivie en 1866 de la coulée d’un sol en béton dans le chœur, afin de protéger le maître-autel de l’humidité ambiante, due à l'implantation de la chapelle dans un vallon marécageux.
Dès les années 1950, la chapelle était décrite comme ruinée, état dont témoignent les photographies prises en 1966 lors de la première opération d’Inventaire topographique du canton de Pontivy. La toiture de la nef était alors effondrée et les murs, fissurés et rongés par l’humidité. En 1976, la chapelle fut inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
L’aspect actuel des abords de l’édifice, dégagés et entretenus, ne remonte qu’aux années 1980 et tient essentiellement à la mobilisation du comité de la chapelle Saint-Meldéoc.
Elle est dédiée à saint Meldéoc, évêque de Vannes, mort en 672 mais l’étymologie du nom du hameau "Locmeltro" reste débattue. Ce mot fait-il référence au saint évêque dont le nom aurait été déformé ? Ou alors, comme l’affirmait Job Jaffré, à un autre saint (Maël ou Mélar) confondu progressivement avec Meldéoc ? Selon Joseph Loth, il s’agirait plutôt d’un toponyme signifiant "vallon de la boule" en référence au mell beniguet, massue néolithique christianisée et conservée depuis très longtemps dans la chapelle.
L’existence d'une chapelle à cet endroit remonte au moins au 15e siècle comme en attestent les baies remployées dans les croisillons du transept et le chœur ainsi que les vestiges d’armoiries dans les verrières mentionnées par Rosenzweig en 1863. La nef daterait du 17e siècle, si l’on en croit la date portée sur une pièce de l’ancienne charpente, remployée sur un entrait de celle qui fut mise en place dans les années 1980. En 1728, une fontaine fut édifiée à proximité de la chapelle qui connut une importante campagne de travaux au siècle suivant. Le registre de baptême porte en effet la mention d’une nouvelle bénédiction de l’édifice en 1864, en présence de Mgr Jean Gazailhan, évêque de Vannes, de François Falquerho, recteur de Guern et de Louis Le Cam, désigné comme entrepreneur de la chapelle en question. Cette consécration correspond à la reconstruction du chevet et du transept, suivie en 1866 de la coulée d’un sol en béton dans le chœur, afin de protéger le maître-autel de l’humidité ambiante, due à l'implantation de la chapelle dans un vallon marécageux.
Dès les années 1950, la chapelle était décrite comme ruinée, état dont témoignent les photographies prises en 1966 lors de la première opération d’Inventaire topographique du canton de Pontivy. La toiture de la nef était alors effondrée et les murs, fissurés et rongés par l’humidité. En 1976, la chapelle fut inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
L’aspect actuel des abords de l’édifice, dégagés et entretenus, ne remonte qu’aux années 1980 et tient essentiellement à la mobilisation du comité de la chapelle Saint-Meldéoc.
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